Pensez des bureaux plus green !

Réchauffement climatique au pôle commercial, fonte des glaces au service technique, déforestation chez les RH, nos habitudes au bureau pèsent lourd sur l’environnement. Les raisons ? Des milliards d’e-mails envolés, une masse de données stockée, des tonnes de papier déchus et des variations climatiques entre les bureaux, qui bout à bout dégagent des déchets et une énergie non-négligeable.

 

Bien que nous multiplions les gestes écologiques dans notre quotidien, au bureau, les réflexes individuels semblent être oubliés. À l’occasion de la journée mondiale du recyclage et internationale du rangement au bureau, il est grand temps de challenger ses équipes et d’adopter des gestes simples pour mieux gérer les déchets et préserver notre planète.

En route vers l’extinction des mauvaises habitudes !

 

Mesurer notre IMD : indicateur de masse de déchets

Gobelets, bouteilles d’eau, dosettes de café, impressions papier … Saviez-vous qu’un salarié produit en moyenne 120 à 140 kg de déchet par an* (Ademe) ? Les yeux rivés sur la balance, il est grand temps de mettre nos lieux de travail au régime ! Le point de départ : déterminer les zones à cibler grâce à un petit état des lieux. Pour ça, rien de mieux qu’un challenge collectif « réduction des déchets » pour motiver les troupes et les engager dans une démarche plus éco-responsable. Le principe est simple, pendant un temps défini, on collecte l’ensemble des déchets produits par notre entreprise, nous les pesons et faisons le ratio de ce chiffre par rapport au nombre de collaborateurs. On obtient alors une estimation du nombre de déchets produit par salarié. Par cette auto-évaluation, on détecte les mauvaises habitudes pour mobiliser les bonnes ressources et former aux petits gestes qui feront la différence dans nos poubelles.

 

Le numérique c’est fantastique mais …

L’envoi d’e-mails, les recherches sur Internet, le stockage de données et les outils numériques, sont autant de gestes quotidiens et imperceptibles à la lourde facture écologique. Pour réduire notre pollution digitale il suffit de changer notre utilisation des outils numériques.

Commençons par celui qui occupe nos lundi matin et spam nos journées : l’e-mail. À lui seul, il génère en moyenne 19 g de CO2 dans l’atmosphère. Il suffit de constater le nombre d’e-mails reçu par jour pour vite constater que les calculs ne sont pas bons ! Relire et cibler ses interlocuteurs, éviter les errata et l’envoi d’e-mails rectificatifs, limiter les pièces jointes et enfin prendre un temps dans la semaine pour faire le grand ménage, supprimer les spams et vider sa corbeille, font partis des habitudes à prendre pour une utilisation plus green de notre boite aux lettres numérique. Pour nous aider, l’outil Cleanfox scanne et soumet une sélection de qui doit être supprimé. Newmanity Mail, lui, propose une messagerie respectueuse de l’environnement qui limite les empreintes numériques et carbone.

L’autre point noir : les recherches sur le web. Si une recherche sur Internet dégage autant d’énergie qu’une ampoule allumée pendant une heure (*Ademe), avec plus de 3,3 milliards de recherches par jour, imaginez l’énergie mobilisée par notre quête d’informations. Il est donc temps de changer notre manière de surfer sur la toile. Avant de se lancer tête baissée dans la barre de recherche, on prend le temps de cerner notre requête, on essaye de taper les bons mots clé afin de limiter les tentatives inutiles et on pense à enregistrer en favori les sites couramment consultés. Le petit plus, opter pour des moteurs de recherches engagés. Un moyen de coupler recherches et initiatives éco-responsables.

Enfin, on débranche tout ! Une étude constate que 40 % de la consommation des équipements de bureau est effectuée la nuit et le week-end. Des oublis ou des inattentions qui coûtent cher en énergie. Alors on pense à mettre en veille nos appareils et les éteindre dès que possible. On pense aussi à les débrancher lorsqu’ils disposent de suffisamment d’autonomie. Un réflexe qui prolongera, par la même occasion, leur durée de vie.

 

Adopter les éco-gestes !

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la dématérialisation de nos supports et outils de travail, n’a pas réduit notre consommation de papier. Chaque année en France, 90 000 tonnes de déchets papier sortent de nos bureaux et seulement 35 % d’entre eux sont recyclés. Tas de feuilles volantes vers l’imprimante, dossiers oubliés et archives jamais traitées, nous continuons à imprimer sans compter. Dans une démarche d’éco-work attitude, on pense « utile » et on supprime cet automatisme d’imprimer sans réfléchir. On privilégie le papier recyclé et installe des bacs de tri pour donner une seconde vie au papier oublié.

En parlant de tri, si nous avons adopté les bons réflexes dans notre quotidien, au bureau, c’est une autre histoire. Pause-café, déjeuner, collation, afterwork, tous ces moments de partage et de convivialité sont source de déchets considérables. Gobelets et couverts jetables, commandes et livraison de repas multiples, ces déchets sont pourtant simples à éviter. Nul besoin de déplacer des montagnes pour faire la différence, il suffit de prendre de nouvelles habitudes et de se munir des bons outils. A la pause-café, on troc les gobelets jetables contre des mugs et tasses personnalisées ou corporate. On investit dans une belle gourde pour limiter notre consommation de bouteilles plastiques. A la pause déjeuner, on essaye de regrouper les commandes pour éviter les allers-retours du livreur (il vous remerciera). Enfin, on installe des bacs de tri visibles et des affiches informatives et ludiques pour faciliter la démarche et l’adhésion de l’ensemble des collaborateurs au green office. Pour nous soutenir dans le tri au bureau, Les Joyeux Recycleurs proposent un lot de boîtes de tri, chacune correspondant à un type de déchet (papiers, capsule de café, plastique …) et collectées toutes les deux semaines. Une solution pour rendre le recyclage simple et automatique au bureau.

 

Être plus green au travail, c’est finalement un ensemble de petites résolutions qui bout à bout feront la différence dans nos poubelles. En bonus, s’orienter vers un mode de travail éco-pensé favorise le bien-être au bureau et procure un sentiment de fierté à l’ensemble des équipes.